De temps en temps je croise de la vie. Mais préfère toujours m’en éloigner. Finalement, j’arrive à un nouveau désert. Celui-ci m’emplit de tristesse. Je ne comprend pas. Je marche dans ce désert de terre, que je ne peux m’empêcher de penser être un désert de mort. Je profite du paysage. Celui-ci est magnifique. Mais quelque chose ne correspond pas à ce que je vois. Ce désert n’en est pas un. C’est une ancienne ville. Je le reconnais maintenant. Mais quelque chose a éloigné la vie d’ici.
Sur mon chemin, je vois des arbres. Quelque chose ne va pas. Ceux-ci sont couchés. Dorment-ils ? Je m’assois à côté, les observe. Le temps passe. Et passe encore. Je ne vois rien. Que se passe-t-il ? Ces arbres ne m’aiment-ils pas ?
Je m’en approche, et comprend. Ce ne sont plus des lumières. Mais ça n’est pas tout. Leur chair reste fraîche. Quelque chose refuse à ces anciennes lumières de devenir ombre.
Peut être est-ce quelqu’un comme moi ? Je ne veux pas non plus d’ombre. Je n’en peux plus.
Je continue ma visite. Cette fois-ci, je cherche à comprendre ce qui a causé ça. J’entre dans les bâtiments. Ceux-là sont bien plus récents. C’est une vie différente qu’était menée ici. Je commence à vouloir voir de la vie ici. Cet endroit n’a pas l’air d’avoir vécu assez longtemps.
J’entre ici, une table, des chaises, mais aussi des meubles, des fournitures. Je sors par là et m’arrête. Trois chaises sont posées devant une large fenêtre. Celle-ci ouvre sur d’autres bâtiments. J’observe. Je m’assois. Je me sens seul…
Je continue, et voit par terre d’étranges morceaux de bois. Très fins. Marqués. Tous sont de la même taille. Ils se froissent lorsque j’y pose mon pied. Crient lorsque je les soulève. Il y en a partout au sol. Certains sont déchirés, d’autres pliés, d’autres encore organisés en piles.
Ceux-ci me mènent vers une sortie. Ouverte sur de nouveaux arbres. Ceux-ci sont lumineux. Leurs chairs palpitent. J’avance à travers ce groupe, profitant de leurs pulsations accueillantes. J’arrive maintenant sur de singulières structures, toujours de métal, mais sortant de ce que je vois depuis que je suis ici.
Une structure en forme de roue, composé de petites cabines. Je devine que cette roue tournait et permettait de se rapprocher de la lumière. A côté, de petits engins motorisés sont couverts de végétation. Je peux sentir ici un sentiment que j’ai déjà vécu. Un sentiment chaud et agréable. Les ombres qui se trouvaient aussi le ressentaient aussi.
Je m’amuse à regarder et à nouveau imaginer. Imaginer… Mais cela ne me contente plus. Je décide donc de continuer mon voyage. Et je marche. Je marche encore.
Jusqu’à arriver à des structures plus qu’étrange.
